On estime son efficacité comparable à celle des patchs.
Le Zyban® a démontré une grande efficacité chez les plus gros fumeurs qui ont beaucoup de mal à arrêter.
Car ces fumeurs, plus fragiles psychologiquement pendant les périodes de sevrage, ont trouvé dans le Zyban® un produit qui pallie leur manque de nicotine mais qui a aussi des propriétés anti-dépressives.

Le grand avantage du Zyban® est de jouer sur le psychisme de l'ex-fumeur.
Il avait défrayé la chronique en Europe il y a 5 ans car on lui donnait comme grande vertu d'éviter la prise de poids liée à l'arrêt du tabac.
Malheureusement, ce phénomène s'observe dans les premières semaines de traitement et de sevrage, mais pas les suivantes…
Comme la majorité des médicaments, il s'obtient sous prescription médicale.
Comme la majorité des psychotropes, il peut jouer sur le sommeil (insomnies), entraîner une sensation de bouche sèche et provoquer des vertiges.
D'autre part, il faut surveiller ses contre-indications.

Les contre-indications sont les suivantes : troubles convulsifs présents ou passés, tumeur du système nerveux central, anorexie mentale ou de boulimie, certains troubles psychiatriques, sevrage alcoolique, sevrage des benzodiazépines.

On déconseille le Zyban aux femmes enceintes et aux femmes qui allaitent.
Enfin, en ce qui concerne les interactions médicamenteuses, l'empoisonnement est risqué si on cumule le Zyban® avec les IMAO (classe d'anti-dépresseurs).