Ils délivrent de la nicotine.
Cela atténue les symptômes de sevrage qui sont liés au manque de nicotine.
On peut doser la contenance en nicotine des patchs en fonction de l'intensité de la dépendance.
Pour la posologie, les tabacologues prescrivent des patchs avec des doses de nicotine décroissantes durant 3 mois.
Les doses en début de traitement ne dépassent pas les 21 mg, et en fin de traitement les 5mg.
Les patchs, collés sur la peau, sont laissés en place 16 ou 24 heures.
On ressent leurs effets bénéfiques au bout de 30 minutes. Attention : il faut modifier l'emplacement du patch quand on le renouvelle pour éviter les éruptions cutanées.
Les patchs sont incontestablement efficaces, même si rappelons-le, la motivation reste le facteur premier de réussite.
Comparativement à un placebo, le patch double l'efficacité du sevrage tabagique.
On estime que 16 à 20% des fumeurs réussissent à se délivrer du tabac après un an de traitement par patch.
Le plus gros avantage du patch est de pouvoir être dosé en fonction de la dépendance nicotinique du fumeur, et ce, de façon très précise.
On peut dans la majorité des pays se le procurer en vente libre sans ordonnance.
Il est toutefois recommander d'être suivi par un médecin durant le sevrage.
Cependant le patch n'est pas supporté par les peaux les plus fragiles.
Il peut provoquer des brûlures et des démangeaisons, car la nicotine est une substance assez agressive.
De plus, le patch ne joue aucun rôle sur la dépendance psychologique.
D'autre part, il délivre de la nicotine en débit constant et ne peut pas pallier les besoins de nicotine ponctuels.
Pour éviter ce problème, on a recours aux chewing-gums ou gommes à la nicotine. Certains médecins interdisent formellement de fumer quand le patch est posé.
D'autres préconisent un arrêt progressif du tabac avec l'aide du patch et autres substituts nicotiniques.
La deuxième méthode est celle qui motive le plus les fumeurs qui ont très peur d'arrêter de fumer.
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