Lors de l'arrêt du tabac, un surpoids se constitue souvent petit à petit, mais on peut l'éviter, le minimiser, ou du moins le rendre temporaire.
Pourquoi notre poids augmente-t-il après l'arrêt du tabac ?
Ceci répond à deux ordres de causes :
- Causes physiques
Fumer diminue la sensation de faim, à cause de la nicotine qui diminue les contractions et la sécrétion du tube digestif.
Fumer dépense en soi des calories ; 30 cigarettes dépensent 300 calories, soit l'équivalent d'une heure de marche rapide.
- Causes psychologiques
On grignote pour compenser le syndrome de manque nicotinique et se calmer.
Manger augmente en effet le taux de nos morphines naturelles, qui estompent alors la sensation de malaise.
Comment l'éviter ?
- Pendant la phase 1 :Les substituts nicotiniques évitent le manque pendant la phase 1.
Permettent pendant cette période de mettre en place les autres moyens pour éviter de grossir.
- Pendant la phase 2 : la baisse très progressive fait qu'il n'y a pas ou très peu de syndrome de manque et les autres moyens dont nous allons parler vont pouvoir agir.
L'augmentation de l'appétit et le surplus calorique peuvent être contrés
Les mesures diététiques
Pour effacer le surplus calorique : répartir sa nourriture logiquement dans la journée : prendre un petit déjeuner copieux, un déjeuner équilibré en volume, une collation abondante et un dîner léger.
Éventuellement, on pourra rajouter un petit en-cas vers 11 h et un petit souper très léger une heure avant le coucher.
Pour compenser l'augmentation de l'appétit : sélectionner une alimentation préférentielle en diminuant les aliments les plus gras et les plus sucrés.
Cette alimentation fera préférer aux plats en sauce, farineux, desserts très sucrés, des viandes blanches, poissons, légumes et fruits frais.
On peut se référer au mode d'alimentation préconisé par le plan de 5 jours.
De plus, nous avons tout intérêt à réserver les aliments qui nous servent de carburant (glucides et lipides) pendant les deux premiers tiers de la journée et les aliments non stockables (protides et fibres) en fin de journée.
Nous vivrons ainsi sur nos réserves pendant la nuit jusqu'au lendemain matin.
Résumé :
- Au petit déjeuner : toutes les catégories d'aliments sont permises.
- Au déjeuner : pédale douce sur les graisses et aliments sucrés.
- À la collation : privilégier les sucres lents.
- Au dîner : protides et fibres essentiellement.
L'exercice physique
Les substituts nicotiniques permettent la reprise rapide d'un exercice physique qui va gommer le surplus de calories ingérées.
Tant qu'à faire d'avoir de l'appétit, au moins que cela corresponde à une dépense.
On peut donc associer 3 à 4 séances de 20 à 30 mn de cardio-training par semaine, un mini-programme pendant la journée et 20 à 30 mn de marche le soir après le dîner.
Les médecines douces pour rester mince
Contrairement aux médicaments chimiques qui sont utilisés comme coupe-faim, les médecines douces peuvent nous apporter les moyens de moduler notre appétit en le diminuant.
Ce sera le cas des oligo-éléments : zinc-nickel-cobalt, 2 ampoules par jour.
Ils facilitent la régularisation de l'apport nutritionnel en diminuant les à-coups.
L'homéopathie : Antimonium crudum ; Anacardium orientale en 5 CH, 3 granules 3 fois par jour, diminuent l'appétit.
Quant aux plantes : on peut indiquer les extraits secs de kola et l'infusion de mathé 20 à 30 mn avant le repas.
Pour augmenter les éliminations
Oligo-éléments : soufre oligosol : 1 ampoule par jour.
Homéopathie : Sulfur, Berberis en dose globule 11 CH, 2 fois par semaine.
Plantes : fumeterre (foie), piloselle (reins), taraxacum (intestin).
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