Comme les patchs, ils délivrent de la nicotine pour soulager l'effet de manque.
En fonction de la dépendance, on augmente ou on baisse la prise de gommes et on joue sur les dosages.
Il existe en effet deux dosages, l'un à 2 mg, l'autre à 4 mg.
Le dosage à 4 mg est recommandé aux gros fumeurs. En début de traitement, il faut mâcher 8 à 12 gommes par jour.
On conseille de ne pas utiliser ce produit au-delà de 6 mois et de baisser les doses progressivement. Les tests thérapeutiques ont estimé l'efficacité des gommes comparable à celle des patchs.
Cependant, il faut rappeler que pour une efficacité optimale, le produit doit être utilisé convenablement.
La sensation de manque s'amoindrit au bout de 2 à 3 minutes mais il faut sucer les gommes puis les mâcher pendant 30 à 40 minutes pour en recueillir toute la nicotine. Ceci est souvent considéré comme fastidieux.
Et la mauvaise utilisation conduit la plupart du temps à des échecs.
Cependant, les gommes peuvent être de précieux compléments au patch quand le besoin en nicotine se fait beaucoup ressentir.
Elles peuvent aussi remplacer un geste (celui de fumer) par un autre (celui de mâcher) et jouent ainsi sur la dépendance psychologique.
Il faut éviter aussi de mastiquer trop rapidement les gommes. Sans cela, la nicotine se diffuse trop vite et peut provoquer une hypersalivation, des brûlures gastriques ou le hoquet.
D'autre part, certains fumeurs n'ont jamais réussi à se passer des chewing-gums.
Ils sont trop dépendants de la nicotine.
D'autre part, ils gardent une dépendance gestuelle. Ils étaient dépendants d'un geste, fumer. Ils sont devenus dépendants d'un autre geste, mâcher.
Les produits acides (jus de fruits, café, sodas
) diminuent l'absorption de la nicotine : il faut les éviter 15 minutes avant la prise du substitut.
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