Par la psychothérapie, le patient essaie de comprendre les pensées qu'il associe au tabac et ceci dans le but d'écarter ses réflexes et comportements tabagiques.
La psychothérapie est préconisée en préparation du sevrage et pour éviter les récidives. Les psychothérapies individuelles ont été jugées efficaces selon des études comparatives européennes.
En ce qui concerne les psychothérapies de groupe, proposées dans les entreprises ou les centres anti-tabac, elles sont considérées comme utiles à condition de durer au moins 30 minutes et de rassembler moins de 12 personnes.
La psychothérapie va au-delà au problème du tabagisme.
Durant les séances de psychothérapie, le patient est amené à s'interroger sur les origines ou les troubles associés au tabagisme (anxiété, dépression
).
Il doit travailler autant des causes (anxiété, dépression) que des conséquences (tabagisme).
De plus, on peut évaluer par la psychothérapie très justement le degré de motivation. Le patient, grâce à elle, arrive aussi à estimer plus facilement le moment de son sevrage.
Son principal désavantage est d'être très longue.
Le patient peut mettre plusieurs mois à travailler sur les origines du tabagisme, à analyser son comportement face au tabagisme et à prendre des décisions en connaissance de cause.
L'autre inconvénient est lié à la disponibilité des psycho-thérapeutes.
Rares sont ceux qui ont suivi une formation spécifique pour aider les fumeurs.
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